lundi 19 novembre 2007

Barre aux flocons d'avoine réconfortante

ça y est : l'hiver est là (un peu en avance même). En ce moment, mon programme est assez monotone : révisions, révisions et encore révisions (je suis admissible à l'examen d'entrée du Barreau, ce n'est pas le moment de flancher) saupoudré de quelques cours de yoga (vivement la fin des grèves que ma pratique puisse s'intensifier).

Quand je passe la journée assise devant mon bureau, j'ai besoin de quelque chose pour me réconforter. Plutôt que d'avaler des biscuits du commerce (le label "bio" ne les rend pas plus équilibrés pour autant !), je préfère réaliser des barres aux céréales et aux fruits secs "maison".


Il y a deux ans, en allant en cours, j'ai découvert une petite boutique - Wanna Juice - qui fait de délicieux smoothies et de très bonnes barres aux céréales. Puisqu'ils ont eu la bonne idée d'inscrire la composition des barres sur l'étiquette de présentation, je me suis dit qu'il fallait que j'essaye d'en faire moi-même. Un jour, en discutant avec le propriétaire j'ai appris que la pâte s'inspirait d'un appareil à scones. Cela n'a fait ni une, ni deux, le lendemain je me lançais... et je ne fut pas deçue : les barres étaient identiques à celles que j'avais l'habitude de déguster.

Voici donc ma recette :

Pour la pâte :
150 g de flocons d'avoine
100 g de farine bise
40 g de sucre de canne
50 g de margarine végétale
1 jaune d'oeuf
150 ml de lait (de vache ou de soja, personellement ce fut la 2e alternative)
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel

Pour les fruits secs, c'est selon ses préférences : pour moi aujourd'hui ce fut amandes (2 poignées hachées grossièrement au robot) et abricots secs (une dizaine coupés en petits morceaux avec une paire de ciseaux). Mais cela aurait pu être : noisettes et raisins secs, ou bien noix et noix de coco....

Préchauffer le four à 220°c
Dans un bol : mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel.
Ajouter le beurre mou coupé en petites lamelles au mélange précédent.
Dans un autre bol : mélanger le lait avec le jaune d'oeuf. Incorporer ensuite progressivement le mélange "sec". Ajouter alors les fruits secs.
Poser une feuille de silicone sur la grille allant au four.

Là, deux options possibles : soit faire des rectangles de pâte de la forme des barres, soit étaler la pâte sur toute la feuille (on découpera le bloc de pâte une fois cuit). Dans la première hypothèse, les barres seront plus dures et donc plus facile à transporter si besoin, dans l'autre les barres auront une consistance moelleuse type cake. C'est donc une question de préférence gustative.

Cuire au four 15 minutes environ, jusqu'à ce que le dessus soit doré.
Laisser refroidir sur la grille.

Déguster avec par exemple un bol de thé et un fruit pour un goûter sain et gourmand.

NB : les barres se conservent quelques jours dans une boîte.


vendredi 9 novembre 2007

Conseils généraux pour les postures debout

Si les postures debout sont très variées, certains aspects techniques ne changent pas. Voici donc quelques points à vérifier :
- montez les rotules
- rentrez le haut du devant des cuisses et en même temps, rentrez le coccyx (créez un défi entre ces deux actions contradictoires - sans que l'une prenne le pas sur l'autre)
- tendez les jambes au maximum : pour cela, ouvrez l'arrière des genoux (en poussant le dessus et le dessous du genou vers l'arrière)
- roulez la pointe des épaules vers l'arrière, descendez les trapèzes puis rentrez les omoplates dans le dos (il y a 3 actions successives)
- ouvrez et montez le sternum, sans projeter les côtes flottantes vers l'avant
- écartez les clavicules l'une de l'autre

Petite précision : à partir de la deuxième année de pratique, les femmes indisposées ne sautent pas pendant les postures debout et font les postures avec deux briques.

L'asana n'est pas une posture que l'on adopte mécaniquement : elle implique un processus conscient afin de tendre vers la symétrie du corps.

Pour finir, je vous indique que les deux écueils de l'élève yogi sont la paresse et l'excès de zèle (là aussi, il faut tendre vers un équilibre).

Menu d'automne : Tarte de courge butternut et Crumble aux pommes

Je me rattrape en publiant deux recette d'un coup que j'ai faites hier (c'est mon mari chéri qui est gâté...).

Tout d'abord la tarte salée : j'ai choisi la courge butternut (si vous ne savez pas à quoi cela ressemble, faites un tour sur le site blogbio qui a consacré un article entier aux courges en tous genres), je ne l'avais jamais cuisiné et sa forme sympathique m'a plue quand je l'ai vue chez mon petit producteur normand la semaine dernière (et puis, last but not least, j'avais terriblement envie de découper une courge sans risquer un doigt à chaque fois - le potimarron ne se laisse pas découper sans résister).

Pour 4 personnes, il faut :


- une courge butternut


- 10 cl de lait d'avoine


- 2 oeufs


- facultatif : du gruyère rapé (pour les gourmands)


- sel, poivre


Peler et couper la courge en morceaux en ôtant les graines (pratique : elles sont regroupées dans la partie inférieure de la courge). Faire cuire la courge une vingtaine de minutes à l'étouffée (avec un fond d'eau tout de même sinon cela a tendance à brûler).


Pour la pâte, j'ai repris la recette de Laurence Salomon que j'avais déjà utilisée pour la tarte carottes-tomme de Savoie. Donc pendant que la courge cuit doucement, préparez la pâte à tarte.


Mixez ensuite la courge, le lait d'avoine et les oeufs (et évidemment le fromage si vous en mettez). Salez et poivrez.


Abaissez la pâte dans un moule (j'ai pris un moule rectangulaire pour changer) et versez dessus l'appareil (non, pas le blender !! l'appareil est le nom technique donné à une préparation).


Enfournez pour trois quarts d'heure environ à 180°c (four préchauffé, cela va sans dire).


Servir avec une bonne salade verte ou bien, par exemple, des carottes découpées grâce au rouet.



Pour le dessert, j'ai réalisé un crumble mais je voulais quelque chose de croustillant (mon mari chéri adoooore les barres chocolatées Sundy). J'ai donc remplacé la traditionnelle farine par des flocons de riz. Et puisque je limite l'utilisation du beurre au maximum (en tout cas, jamais de beurre cuit), j'ai remplacé celui-ci par de la purée d'amandes blanches (disponible en magasin bio sous la marque Hervé).


Voici le résultat :



Pour 4 personnes :

- 4 pommes (Reines des reinettes pour moi)

- 100 g de flocons de riz

- 40 g de sucre rapadura

- 2 cuillères à soupe de purée d'amandes blanches

Dans un bol, mélangez les ingrédients secs ensemble : flocons de riz et sucre. Puis "sablez" en ajoutant la purée d'amandes.

Pelez, épépinez et découpez les pommes en petits morceaux. Mettre les morceaux dans un ramequin ou une verrine (les miennes - Bodum - vont au four mais attention ce n'est pas le cas pour toutes !). Saupoudrez de pâte à crumble.

Cuire au four à 180°c pendant une demi-heure environ (les pommes doivent être moelleuses mais elles se tiennent).

A déguster par exemple avec un yoghourt nature "maison" (pour rester dans l'idée du repas sain) ou avec une boule de glace vanille (pour les irréductibles).

PS : le sucre rapadura est du sucre intégral (meilleur pour la santé - tous les éléments sont conservés - mais son goût puissant peut dérouter la première fois) obtenu en rapant (d'où son nom) du jus de canne déshydraté. Une fois qu'on y a goûté, on trouve le sucre "classique" insipide (même mon père, qui pourtant a tendance à rejeter en bloc tout ce qui est estampillé bio ou naturel, l'utilise depuis plusieurs années pour sucrer son fromage blanc quotidien).

NB : on peut ajouter de la cannelle en poudre au mélange sec (mais bon, personnellement, je n'aime pas la cannelle...)


mercredi 7 novembre 2007

Cours de cuisine de Laurence Salomon

Cela fait un petit bout de temps que je n'ai pas publié de billet : vacances et révisions en sont les principaux responsables. Mais je vais me rattraper, promis.

Il y a dix jours je suis allée au salon Cuisinez ! au Caroussel du Louvre (j'avais eu des invitations lorsque j'ai acheté mon rice-cooker - et oui, j'ai finalement fait l'acquisition de cet objet dont mon amie Julie, Shangaïenne, m'a plusieurs fois vanté les mérites) et j'ai suivi le cours de cuisine de Laurence Salomon (je n'y étais allée que pour ça et dire que j'ai failli ne pas pouvoir y assister - merci Senga alias Agnès !). J'ai d'ailleurs fait la connaissance d'une autre célèbre blogueuse : Mercotte (venue sans ses macarons).

Avec la chef du restaurant Nature et Saveur, nous avons réalisé des "galettes de sarrasin fraîchement moulu aux algues dulce et potimarron, accompagnée de purée de lentilles corail, graines germées, le tout nappé de crème de sésame acidulé et de gomasio".

J'ai refait la recette à la maison quelques jours plus tard en remplaçant l'algue dulce (que je n'avais pas au frigo) par du kombu royal, c'était divin. Mon mari chéri est en passe d'être converti à la cuisine bio...

Je ne vous donne pas la recette cette fois-ci (pour des raisons de copyright) mais ceux qui viendront dîner à la maison auront le plaisir de la goûter. Ci-joint la photo du plat (sans les graines germées, les miennes n'étant pas prêtes le jour dit).



Laurence Salomon avait accompagné les galettes de légumes crus (bettrave et panais - un cousin de la carotte) coupés l'un en spaguettis, l'autre en volutes grâce à un instrument barbare dénommé "rouet" (non, cela n'a rien à voir avec celui du conte de la Belle au Bois Dormant, si vous voulez voir à quoi la bête ressemble, cliquez ici) dont j'ai fait l'acquisition hier (cher mais "c'est pour la vie" dixit Laurence). Ma cuisine devient un vrai laboratoire : germoir, yaourtière, blender, rice-cooker, rouet... en attendant le cadeau de mariage de mes parents : soit un thermomix soit un four à infra-rouge (je ne sais pas encore lequel me sera le plus utile).

mercredi 17 octobre 2007

L'invocation à Patanjali

Après un an de pratique environ, c'est à dire une fois que l'on s'est réellement impliqué dans le yoga, le cours débute par l'invocation à Patanjali.
Après avoir chanté trois fois le "om", comme avant toute invocation, les élèves et le professeur remercient Patanjali.

Pourquoi remercier Patanjali ?
Il existe une tradition en Inde selon laquelle les élèves de yoga remercient leur maître. Or, quand les élèves de B.K.S. Iyengar lui ont demandé comment ils pouvaient le remercier, ce dernier leur a dit de ne pas le remercier mais de remercier Pantajali pour ce qu'il a apporté.

Au fait, qui était Patanjali et qu'a-t-il apporté ?
Patanjali était un sage indien qui a codifié le yoga environ 300 ans avant Jésus-Christ.
Il a apporté la clareté du language grâce à son ouvrage sur la grammaire, mais également la pureté du corps grâce à son ouvrage sur la médecine et enfin il a apporté la sérénité de l'esprit grâce à son ouvrage sur le yoga.

Voici l'invocation (pour ceux, qui comme moi, ont une mémoire visuelle ;-)) :
yogena cittasya padena vacam
malam sarirasya ca vaidyakena
yopakarottam pravaram muninam
patanjalim pranajaliranato'smi
abahu purusakaram
sankha cakrasi dharinam
sahasra sirasam svetam
pranamami patanjalim

ali-om

La première fois que j'ai entendu l'invocation, je n'avais que quelques mois de pratique de yoga et faute de cours de mon niveau, je m'étais retrouvée dans un cours plus avancé. Elle m'a paru très compliquée (étant incapable de traduire un seul mot) et très longue alors qu'en fait elle s'apprend assez rapidement.
Au delà du simple remerciement, je trouve qu'elle permet de se déconnecter totalement du quotidien et d'être véritablement concentré dès la première posture.

mardi 9 octobre 2007

Tarte pavot aux carottes et tomme de montagne

Il y a quelques jours j'avais invité une amie enceinte de plus de 8 mois. Pour ce déjeuner de filles, j'ai donc choisi de cuisiner quelque chose de sain et digeste.

J'ai réalisé une recette de tarte de Laurence Salomon, chef du restaurant "Nature et Saveur" à Annecy, que j'ai accompagné de légumes vapeur (merci P*****) à l'huile d'olive et au gomasio.

Gomasio ??!!!! Pour ceux qui se demandent quel est ce drôle d'ingrédient, le gomasio (du japonais, Goma qui signifie sésame et Shio qui veut dire sel) est un condiment très populaire au Pays du Soleil Levant. Il est constitué de graines de sésame complet légèrement grillées et de sel marin ce qui en fait une excellente source de minéraux et d'oligo-éléments. J'adore ça, j'en mets sur les crudités, les légumes cuits, les céréales...



Mon amie a tellement aimé la tarte qu'elle m'a demandé la recette pour la refaire à son mari. Voici donc la marche à suivre :

Pour la pâte :

150 g de farine de blé T 80 (farine bise)

50 g de petits flocons d'avoine

1 c. à soupe de graines de pavot

3 c. à soupe d'huile d'olive

eau - quelques pincées de sel

Mélanger les ingrédients secs ensemble. Sabler avec l'huile d'olive et ajouter un peu d'eau pour former une boule de pâte. Laisser reposer la pâte une demi-heure à température ambiante.

Pendant ce temps, préparez la garniture :

5 carottes

200 g de tomme (pesée sans la croûte)

4 oeufs

200 ml de lait de soja nature

8 oignons rouges (je n'en avais pas j'ai pris des oignons jaunes, cela marche aussi)

3 cuillères à soupe d'huile d'olive

Peler et couper les carottes en rondelles. Les cuire à l'étouffée dans un peu d'eau ou à la vapeur.

Eplucher et émincer les oignons (attention aux yeux !! Pour éviter d'avoir les yeux qui pleurent, je mets un masque de ski : pas très glamour mais efficace)

Dans une cocotte, sur feu doux, faire revenir les oignons avec l'huile d'olive et quelques pincées de sel.

Dans un robot ou un blender : casser les oeufs entiers, ajouter le lait de soja, la tomme en morceaux et mixer. Ajouter les carottes cuites.

Abaisser la pâte à tarte au rouleau et la mettre dans un moule à tarte. Etaler la fondue d'oignons sur le fond de tarte et verser le mélange carottes-tomme. Saupoudrer de graines de pavot.

Cuire au four préchauffé à 180° pendant une demi-heure.

NB : La tarte est aussi bonne chaude que froide.



lundi 8 octobre 2007

Yoga et moi : une histoire qui a pris du temps

N'étant pas tombée dans la marmite du yoga étant petite (personne autour de moi ne s'intéresse au yoga, ma mère pensait que le yoga se résumait à s'assoir en position du Lotus à fermer les yeux et à méditer !), il m'a fallu presque 30 ans pour m'initier à cette pratique. Flashback.

A 6 ans, comme de nombreuses petites filles, mes parents m'ont mises à la danse classique. Malgré mon tutu rose, je n'avais pas la grâce d'un petit rat de l'Opéra.
L'année suivante, après avoir vu les Jeux Olympiques de Moscou à la télévision (1984) pendant l'été, j'ai décrété à mes parents que j'abandonnais la danse pour les agrès (barres asymétriques, poutre, cheval d'arçon...). Mais vu ma souplesse légendaire, j'ai vite compris que je n'atteindrais même pas les championnats régionaux...
A 11 ans, j'ai commencé l'équitation sur des poneys shetlands (mes pieds touchaient quasiment par terre) que j'ai échangés sans regret l'année suivante pour des chevaux. Ce fut une révélation, je passais mon temps dans les écuries. A l'âge de 17 ans, année du bac oblige, j'ai mis ma passion entre parenthèses (souhaitant faire des concours nationaux, il me fallait mon propre cheval, mes parents n'étaient pas prêts à franchir le pas).
Ensuite faute de monture et de club à mon goût à côté de chez moi, je me suis tournée vers la danse modern-jazz. La prof que j'adorais étant retournée dans sa ville natale, j'ai continué un peu cette discipline mais sans conviction.
Etant donné le nombre d'heures que je passais assise dans la journée (entre les bancs de la fac et la chaise de mon studio), il fallait que je me muscle, je me suis donc inscrite à un cours de gym. Voici le tableau : troupeau de 40 élèves et mouvements impossibles à réaliser comme les fameux fessiers à 4 pattes où l'on soulève la jambe sur le côté tel un chien sur un réverbère (en plus d'être légèrement humiliant ce mouvement est strictement inutile voire même néfaste pour le dos car à moins d'être déjà très musclé - ce qui est rarement le cas quand on s'inscrit à un cours de gym - on penche nécessairement sur le côté opposé). Après deux ans à ce régime, malgré les heures de torture, je n'étais pas plus musclée (j'aurais dû rester dans mon canapé à lire un bon bouquin...).
J'ai testé un moment l'Aquagym à la villa Thalgo où je me suis retrouvée un jour entre Carla Bruni et une ancienne miss France. Seul point noir : les tarifs pour milliardaires ; l'étudiante que j'étais devait trouver un sport moins onéreux.
C'est au cours d'aquagym que j'ai rencontré ma future prof de self-défense et c'est ainsi que je me suis mise aux arts martiaux. J'ai fait 2 ans de Ju-jitsu (discipline très ancienne de laquelle est née le judo, l'aïkido et le karaté), j'adorais me défouler. Malheureusement certains garçons - le sexe fort composait la très grande majorité des élèves - ne retenaient pas leurs coups comme ils auraient dûs et je me retrouvais à la fin de chaque cours avec plusieurs bleus sur le corps, ce qui explique mon abandon (mais jusqu'à ce que je découvre le yoga, je m'étais dit que je reprendrais plus tard dans un autre dojo où les gens seraient plus respectueux des autres).
Après des vacances en Tunisie, de retour à Paris, je me suis inscrite à un cours de danse orientale. Comme il me fallait traverser toute la capitale, l'hiver et les deux heures de transport ont eu raison de mon assiduité.
C'est à ce moment que j'ai découvert le Pilates, inventé au début du 20e siècles par un allemand ayant immigré aux Etats-Unis. C'est une sorte de combinaison entre le yoga et la barre au sol. A l'époque, c'était tout nouveau en France. Je suis donc allée à la Mecque du Pilates à côté de l'Hôtel de Ville et me suis retrouvée en cours à côté d'Elie Meideros (chanteuse dans les années 80 de l'inoubliable "toi, toi, mon toit" !), de Carmen Chaplin (petite fille de...) et d'Amira Casar, pour ne citer que les people les plus assidus. Le Pilates a réussi à m'assouplir légèrement (grande nouveauté) mais là encore il manquait quelque chose... Au bout de 2 ans, j'ai arrêté.
Un nouveau moyen de se muscler est arrivé sur le marché : la Power-plate. Pour mon anniversaire, ma mère m'a offert un abonnement de 10 séances. Ayant l'impression de me raffermir, j'ai continué pendant quelques mois, tout en allant à la piscine une fois par semaine (ce qui relève de l'exploit en plein hiver).
Mais l'inconvénient majeur de la Power-plate, outre son côté rébarbatif comme la gym traditionnelle, l'aquagym et les longueurs de piscine, est de raccourcir les muscles : tout ce que j'avais gagné grâce au Pilates avait disparu.

C'est il y a un an que j'ai découvert le "sport" que je cherchais depuis tant d'années : le yoga.

Il raffermit le corps et allonge les muscles en même temps, il ne "tire" pas sur le coeur (essentiel pour moi, qui ait une capacité respiratoire réduite de 30% - les longueurs de piscine étaient un supplice) et last but not least il détend l'esprit. Attention, il y a yoga et yoga.
J'ai testé le Haltha Yoga (trop mou pour moi), le Vinyasa Yoga (demande trop de souplesse).
Celui que je pratique est le yoga Iyengar (du nom du créateur de ce style de yoga, qui d'ailleurs vit toujours - il a près de 90 ans aujourd'hui) qui est basé sur le réalignement du corps. C'est tout sauf mou : au contraire après une séance, les courbatures ne sont pas rares !
Je suis tellement accro que je pratique 3 fois par semaine en cours et régulièrement à la maison (j'ai tout l'attirail : livres, tapis, briques, ceintures...).
On peut commencer le yoga à tout âge, il n'y a pas de compétition, chacun travaille sur son corps et progresse à son rythme.
Si vous cherchez une activité complète, je vous conseille vivement le yoga Iyengar.

dimanche 7 octobre 2007

Chose promise... : Savasana

Bien que "sava" signifie le cadavre en sanscrit, cette posture est la plus agréable qui soit. Elle est d'ailleurs pratiquée à la fin de chaque cours de yoga (après l'effort, le réconfort !) pour achever de tranquiliser l'esprit, qui est la finalité de la pratique du yoga.
D'ailleurs, cela me fait penser qu'il faut que je vous parle de Pantajali, un sage qui a codifié le yoga 300 ans avant JC. Cela fera l'objet d'un prochain message.

J'ai aussi utilisé Savasana en dehors de la pratique du yoga pour détendre Guillaume qui a du mal à s'endormir après une dure journée de travail.

Voici la marche à suivre :
S'allonger sur le dos avec les jambes pliées et les pieds au sol. Une couverture pliée en 6 sous la tête afin que la nuque soit supportée.
Prendre la chair des fessiers avec les mains et l'étirer vers les talons, sans décoller le coccyx (afin d'étirer le bas du dos), reposer le bassin au sol.
Puis sans décoller les talons du sol (sinon cela détruit tout le travail du bas du dos qu'on vient de faire !), allonger une jambe après l'autre et laisser les pieds descendre naturellement de chaque coté vers le sol (on peut même écarter légèrement les pieds l'un de l'autre si les pieds ne descendent pas ou très peu).
Piquer les coudes dans le sol de chaque côté du buste, décoller les omoplates et les rentrer dans le dos en roulant les épaules vers l'arrière puis reposer le dos au sol. Ce mouvement permet d'ouvrir la poitrine et ainsi le souffle circulera mieux.
Ajuster la couverture au niveau de la nuque : la couverture doit raser les épaules mais ne pas être sous les épaules.
Le regard est dirigé vers la poitrine (si on regarde en l'air, le cerveau ne sera pas tranquille).
Allonger les bras sans les coller au corps (les aisselles doivent respirer !), paumes vers le ciel.

Maintenant que vous ou votre "cobaye" est bien positionné, c'est le moment de se détendre.
En parlant d'une voix monocorde et continue, vous allez aider votre partenaire ou vos amis à se détendre. Cela s'apparente à de la sophrologie.
"Relachez, abandonnez, détendez (au choix, cela permet de varier) :
- le cuir chevelu
- la nuque : laissez la reposer sur la couverture, abandonnez la à son propre poids
- le front : déridez le, déplissez le, laissez le front devenir large, laissez le front s'ouvrir en son centre
- les tempes : dégonflez les tempes, laissez les couler vers le sol de chaque côté du visage
- les sourcils : laissez les sourcils glisser vers les tempes
- les joues : laissez les joues couler de chaque côté du visage, laissez les joues devenir molles
- les machoires : relachez les jointures des machoires, les lèvres à peine closes, passez la langue délicatement sur les lèvres, avalez la salive si vous en avez, relachez la glotte et la gorge
- la langue : décollez la langue du palais, abandonnez la à l'intérieur de la bouche puis laissez la langue se reposer sur le plancher de la bouche
- l'espace entre la lèvre supérieure et le nez
- les ailes du nez
- les yeux : laissez les paupières supérieures délicatement se reposer sur les paupières inférieures, laissez les paupières inférieures se reposer sur les pomettes, puis laissez les yeux se reposer au fond de leurs cavités
- les oreilles, le conduit auditif : ayez l'impression d'entendre sans avoir à écouter
- laissez la détente de la tête gagner les épaules
- relachez les muscles des trapèzes et tous les muscles des épaules
- relachez la pointe des épaules vers le sol, laissez les fondre dans le sol
- laissez la détente des épaules gagner le dos
- le haut du dos
- le milieu du dos
- le bas du dos
- la colonne vertébrale : laissez la se dérouler du haut jusqu'en bas
- les muscles du dos : laissez le dos s'élargir, s'enfoncer dans le sol
- le bassin : laissez le bassin devenir large, devenir lourd. Relachez l'intérieur du bassin
- le ventre : laissez le reposer sur le dos. Relachez les organes internes, relachez les organes génitaux internes et externes. Relachez le périnée
- les cuisses : l'arrière des cuisses, l'intérieur des cuisses puis relachez l'avant des cuisses. Laissez les cuisses reposer lourdement sur le sol
- les genoux : intérieur et extérieur des genoux
- les mollets
- les chevilles
- les orteils
- relachez encore une fois la pointe des épaules dans le sol
- la partie supérieure des bras
- les coudes
- les avant-bras
- les mains
- les doigts
- relachez une dernière fois le corps tout entier
- préparez vous à refaire surface
- doucement, reprenez contact avec le monde extérieur, prenez conscience des bruits qui vous entourent
- quand vous vous sentirez prêts, vous tournerez sur le côté droit du corps et vous vous installerez confortablement
- puis progressivement, vous laisserez vos yeux s'ouvir. Ils peuvent s'ouvrir et se refermer. Laissez les se réhabituer à la lumière.
- vous viendrez vous assoir en prenant appui sur la main gauche

Après cela, la personne devrait tomber illico dans les bras de morphée ! en plus des vôtres bien sûr...

Gratin de légumes au lait de soja


Passons de la théorie à la pratique : la béchamel au lait de soja. Plus légère et plus digeste, elle a en prime un petit goût de noisette (enfin, je trouve...).

Pour réaliser ce gratin d'automne, j'ai utilisé : une tranche de potiron , 2 carottes, 2 poireaux, une courgette et quelques bouquets de chou-fleur. Mais vous pouvez mettre les légumes que vous aimez...

Enlevez la peau (à moins que vous n'utilisiez du potimarron, une autre cucurbitacée) et coupez le potiron en morceaux.
Epluchez les carottes et découpez les en rondelles.
Coupez la courgette en morceaux (personnellement, je n'enlève pas la peau de la courgette car c'est sous la peau que se logent les précieuses vitamines.
Coupez la tête des poireaux et la partie verte foncée. Entaillez le poireau sur toute la longueur et le passer sous l'eau claire afin d'enlevez la terre (cela gacherait tout de retrouver de la terre dans son gratin) puis coupez le poireau en tronçons.
Détachez les bouquets de chou-fleur.
Cuire les légumes "al dente" à la vapeur quelques minutes. Les mettre dans un plat à gratin en terre ou en pyrex.

Faites la béchamel :
Dans une casserole, mettre une cuillère à soupe d'huile d'olive (plus digeste que le beurre cuit) et une cuillère à soupe de farine bise (farine T80, c'est à dire semi-complète). Melangez. Laissez cuir doucement que)lques minutes. Ajoutez progressivement, le lait de soja préalablement chauffé (le fait de ne pas tout mettre d'un coup et le fait que le liquide ne soit pas froit évitent la formation de grumeaux), environ 4 dl. Continuer à battre au fouet régulièrement pour que cela n'attache pas. La sauce va épaissir en cuisant (comptez une dizaine de minutes). Salez, poivrez, ajoutez quelques pincées de noix de muscade.
J'ajoute souvent des épices, par exemple du curcuma, à la fin de la cuisson. Pour un gratin plus consistant, on peut aussi ajouter du fromage rapé (en tant que franco-suisse, j'ai un faible pour le gruyère, beaucoup plus parfumé que l'emmenthal).

Versez la béchamel sur les légumes, mélangez pour bien répartir la sauce et cuire au four un quart d'heure à 180°c.


samedi 29 septembre 2007

Soja : ange ou démon ?

Les produits à base de soja ne sont plus réservés aux magasins biologiques et se trouvent de plus en plus facilement dans nos magasins habituels. Phénomène de mode ou bien les multiples bienfaits santé sont-ils réels ?

Tout d'abord, une petite mise au point : les fameuses "pousses de soja" que l'on trouve en barquette au rayon frais sont en réalité des germes d'une autre plante, le haricot mungo, dont les qualités nutritionelles sont moindres que celles du soja.

Le soja est une excellente source de protéines non carnées et peut donc avantageusement remplacer une viande de temps en temps. Il contient en outre des acides gras poly-insaturés (ceux qui font baisser le cholestérol et protègent des maladies cardio-vasculaires, à l'inverse des graisses saturés qui accompagnent souvent les protéines animales), des vitamines A, B, du potassium, du calcium, du magnésium et du fer.
Vu comme cela, on serait presque tenté d'en consommer tous les jours, mais, comme dans tout, il faut de la modération, d'autant plus que le soja est très riche en hormones végétales (les phytoestrogènes), or un apport important d'oestrogènes végétaux n'est pas anodin (on s'en sert d'ailleurs comme traitement hormonal substitutif de la ménopause), surtout qu'en France la majorité des filles prennent la pilule (ce qui n'est pas le cas au Japon).

Ca y est, vous vous décidez à échanger quelques produits laitiers contre des produits à base de soja, mais vous êtes perdus : tofu, tonyu, shoyu, tempeh... c'est quoi ce charabia !

Le tofu, ou "fromage" de soja, est du lait de soja caillé. Qui n'a pas mangé, avec appréhension la première fois, les petits dés blancs et mous qui flottent dans la soupe miso servie au restaurant japonais ?
Le tofu est un aliment "caméléon" : au départ fadasse, il va prendre le goût que vous lui donnez en ajoutant des épices, des aromates et des herbes. Vous pouvez par exemple le faire frire ou le poêler puis l'ajouter à vos légumes cuits ou à vos salades.
La texture du tofu varie du très mou (tofu soyeux), qui est parfait pour réaliser une mayonnaise "light" ou pour toutes sortes de dips - avec des herbes, des olives, des cornichons, de l'ail... -, à l'extra-ferme.

Le tonyu, ou "lait" de soja, est fait à base d'haricot jaune et d'eau. On s'en sert à la place du lait pour réaliser une béchamel ou un clafoutis. Son goût n'étant pas neutre, pour les préparations froides, il est préférable d'utiliser du lait de soja aromatisé à la vanille (par exemple, pour faire les fameux smoothies).

Le sohyu, ou sauce soja, est le condiment liquide servi avec les sushis. On peut l'utiliser à la place du sel dans une vinaigrette. Il contient en outre du blé (les intolérants au gluten préféreront la version sans blé, appelée tamari). Je vous conseille la marque japonaise Kikkoman ou les marques bio, garanties sans colorants ni additifs (à la différence des marques chinoises ou américaines).

La "crème" de soja vendue en briquette fera merveille pour velouter un potage ou pour une sauce de pâtes moins calorique.

Le tempeh, enfin, est un "saucisson" de fèves de soja fermentées, cuites et agglomérées. Dit comme cela, ce n'est pas très tentant, mais en fait c'est très bon mariné et aromatisé comme le tofu, poêlé pour remplacer la viande. A essayer au lieu de foncer sur les "steaks de tofu" tout prêts qui sont souvent très riches en graissses ajoutées.

jeudi 27 septembre 2007

Une heure et demi c'est trop court !

Je vais lancer une pétition pour que les cours de yoga durent plus longtemps. Malgré la remarque de mon professeur hier soir, je ne regarde pas la pendule en me disant "j'espère que c'est bientôt fini et que la relaxation va arriver" - pour les néophytes, chaque cours de yoga se termine par une posture de relaxation appelée savasana (ou posture du cadavre) dont je vous reparlerais bientôt - mais en espérant qu'il reste au contraire beaucoup de temps avant la fin du cours.

Hier soir, malgré l'heure tardive (le cours débute à 20h), la salle remplie (il a même fallu refuser du monde) et la fatigue accumulée (j'avais passé le dernier examen écrit du concours d'entrée à l'école du Barreau le matin même), le cours fut génial. Merci Philippe !!!!!

Nous avons affiné la sensation du poids dans les pieds lorsqu'on se tient debout sur nos deux jambes. Combien d'entre nous prenons réellement conscience de l'anchrage de nos pieds dans le sol ?
Une remarque préliminaire s'impose : l'habitude assez répandue de porter son poids sur l'une des jambes au détriment de l'autre est à bannir : cela entraine une torsion de la colonne vertébrale et un mal de dos dans quelques années. A bon entendeur...
Revenons aux pieds et à la posture Tadasana :
Imaginez que se trouvent sous le pied 4 points : un au niveau de la boule du gros orteil, l'autre à la racine du petit orteil, le troisième et le quatrième au niveau du bord interne et externe du talon. Ces 4 points doivent être pressés de la même manière sur le sol.
1) pressez le bord externe du talon.
2) pressez le bord interne du talon. Attention : ne laissez pas les chevilles s'affaisser mais au contraire redressez la face interne des chevilles - les malléoles ne doivent pas se toucher.
3)pressez les deux points avant, pour cela vous pouvez vous aider en décollant les orteils du sol puis en les reposant tout en les allongeant vers l'avant.

Cette routine en 3 étapes est à pratiquer dans toutes les postures debout.

J'espère que mes propos ne sont pas trop abscons. N'hésitez pas à réagir !

dimanche 23 septembre 2007

Graines quézako ?

Sous le terme "graines", j'englobe tout d'abord les céréales en tous genres : le blé, le riz et le maïs que tout le monde connait et utilise, mais aussi le seigle, l'avoine, le millet, le sarrasin connus eux aussi par le plus grand nombre à travers les différentes variétés de pain, le müesli et les crèpes bretonnes mais rarement cuisinés, et enfin le quinoa devenu quasiment un phénomène de mode à lui tout seul.
Ensuite, les légumineuses : lentilles (vertes, corail...), pois chiches, haricots... ainsi que le tofu, qui est élaboré à partir de graines de soja jaune.
Enfin, les graines proprement dites (graines de tournesol, graines de courge, graines de pavot, graines de lin, graines de sésame...) et les noix (noix, noix de cajou, noix de coco, noisettes, amandes, pistaches, pignons...)
Voilà, le titre du blog est désormais un peu plus explicite.

vendredi 21 septembre 2007

Recette du jour : Hoummos maison

Voici une recette rapide et délicieuse pour tous les jours : le Hoummos (purée de pois chiches)
Cette entrée typique du mezze libanais fut ma première rencontre avec la cuisine du pays du Cèdre.
En tartine sur du pain grillé ou une galette de riz, la purée de pois chiche devient un plat plein de protéines.
Mettre dans un mixer : une petite boîte de pois chiches cuits avec le jus (environ 250 grammes), une cuillère à café de crème de sésame (tahiné, que l'on trouve en grande surface au rayon produits du monde), le jus d'un demi-citron, une gousse d'ail pelée et écrasée (on peut aussi enlever le germe pour la rendre plus digeste) et quelques pincées de sel. Mixer. Voilà c'est tout. Simple n'est-ce pas ?

Tadasana

Pour inaugurer les posts sur les postures de yoga, j'ai choisi Tadasana, qui est la première des postures et le point de départ des autres postures debout.
Tada signifie montagne en sanscrit.

- debout, pieds joints les gros orteils et les talons se touchent
- allonger les orteils bien à plat et les écarter ; étirer les orteils vers l'avant et les talons vers l'arrière
- poids sur le talon interne
- remonter les rotules et contracter les quadriceps
- créer un défi entre le devant des cuisses et le coccyx : absorber le devant des cuisse et en même temps, allonger le coccyx vers le sol
- allonger les bras le long du corps, paumes face aux cuisses. ! Ne pas crisper la peau, juste étirer les articulations
- ouvrir la poitrine, remplir l'espace sous les clavicules
- rouler les épaules vers l'arrière, rentrer les omoplates dans le dos
- détendre les muscles du visage (langue, gorge, yeux)

Premier jour d'automne : une nouvelle aventure commence

Bonjour,

Je m'appelle Charlotte, j'ai 30 ans, just married et plein de projets (en particulier, partir enfin en voyage de noces en Inde).

L'objectif de ce site n'est pas de se substituer à un professeur de yoga mais de partager, outre ma passion, les précieux conseils dispensés par mes différents professeurs.
Je remercie chaleureusement Claire, Delphine, Inga, Jean-Pierre, Philippe, Suzanna... professeurs au Centre de Yoga Iyengar de Paris, fondé par Faeq Biria, disciple de B.K.S. Iyengar.
Grâce à ces points techniques, la pratique personnelle (oui, oui, il faut pratiquer chez soi et si possible quotidiennement, ne serait-ce que deux ou trois postures) est plus facile. En effet, ces conseils permettent de réaliser le bon geste pour ensuite garder en mémoire la sensation procurée dans le corps.
Chaque semaine, le blog s'enrichira des remarques des professeurs et des nouvelles postures apprises.
Bonne lecture et surtout bonne pratique.

Par ailleurs, mordue de cuisine depuis l'enfance, dévorant les livres de cuisine comme d'autres les romans policiers et possédant un press book de recettes glanées depuis plus de 15 ans aussi épais que l'annuaire téléphonique, j'aimerais vous communiquer mon goût pour une alimenation saine. L'alimentation étant le premier des remèdes (ou le premier des poisons), il est fondamental de se soucier de la manière dont on nourrit notre corps (plus que de la manière dont on l'habille d'ailleurs). Dans les conseils et recettes proposés, je ferais une place toute particulière aux graines en tous genres.