lundi 19 novembre 2007

Barre aux flocons d'avoine réconfortante

ça y est : l'hiver est là (un peu en avance même). En ce moment, mon programme est assez monotone : révisions, révisions et encore révisions (je suis admissible à l'examen d'entrée du Barreau, ce n'est pas le moment de flancher) saupoudré de quelques cours de yoga (vivement la fin des grèves que ma pratique puisse s'intensifier).

Quand je passe la journée assise devant mon bureau, j'ai besoin de quelque chose pour me réconforter. Plutôt que d'avaler des biscuits du commerce (le label "bio" ne les rend pas plus équilibrés pour autant !), je préfère réaliser des barres aux céréales et aux fruits secs "maison".


Il y a deux ans, en allant en cours, j'ai découvert une petite boutique - Wanna Juice - qui fait de délicieux smoothies et de très bonnes barres aux céréales. Puisqu'ils ont eu la bonne idée d'inscrire la composition des barres sur l'étiquette de présentation, je me suis dit qu'il fallait que j'essaye d'en faire moi-même. Un jour, en discutant avec le propriétaire j'ai appris que la pâte s'inspirait d'un appareil à scones. Cela n'a fait ni une, ni deux, le lendemain je me lançais... et je ne fut pas deçue : les barres étaient identiques à celles que j'avais l'habitude de déguster.

Voici donc ma recette :

Pour la pâte :
150 g de flocons d'avoine
100 g de farine bise
40 g de sucre de canne
50 g de margarine végétale
1 jaune d'oeuf
150 ml de lait (de vache ou de soja, personellement ce fut la 2e alternative)
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel

Pour les fruits secs, c'est selon ses préférences : pour moi aujourd'hui ce fut amandes (2 poignées hachées grossièrement au robot) et abricots secs (une dizaine coupés en petits morceaux avec une paire de ciseaux). Mais cela aurait pu être : noisettes et raisins secs, ou bien noix et noix de coco....

Préchauffer le four à 220°c
Dans un bol : mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel.
Ajouter le beurre mou coupé en petites lamelles au mélange précédent.
Dans un autre bol : mélanger le lait avec le jaune d'oeuf. Incorporer ensuite progressivement le mélange "sec". Ajouter alors les fruits secs.
Poser une feuille de silicone sur la grille allant au four.

Là, deux options possibles : soit faire des rectangles de pâte de la forme des barres, soit étaler la pâte sur toute la feuille (on découpera le bloc de pâte une fois cuit). Dans la première hypothèse, les barres seront plus dures et donc plus facile à transporter si besoin, dans l'autre les barres auront une consistance moelleuse type cake. C'est donc une question de préférence gustative.

Cuire au four 15 minutes environ, jusqu'à ce que le dessus soit doré.
Laisser refroidir sur la grille.

Déguster avec par exemple un bol de thé et un fruit pour un goûter sain et gourmand.

NB : les barres se conservent quelques jours dans une boîte.


vendredi 9 novembre 2007

Conseils généraux pour les postures debout

Si les postures debout sont très variées, certains aspects techniques ne changent pas. Voici donc quelques points à vérifier :
- montez les rotules
- rentrez le haut du devant des cuisses et en même temps, rentrez le coccyx (créez un défi entre ces deux actions contradictoires - sans que l'une prenne le pas sur l'autre)
- tendez les jambes au maximum : pour cela, ouvrez l'arrière des genoux (en poussant le dessus et le dessous du genou vers l'arrière)
- roulez la pointe des épaules vers l'arrière, descendez les trapèzes puis rentrez les omoplates dans le dos (il y a 3 actions successives)
- ouvrez et montez le sternum, sans projeter les côtes flottantes vers l'avant
- écartez les clavicules l'une de l'autre

Petite précision : à partir de la deuxième année de pratique, les femmes indisposées ne sautent pas pendant les postures debout et font les postures avec deux briques.

L'asana n'est pas une posture que l'on adopte mécaniquement : elle implique un processus conscient afin de tendre vers la symétrie du corps.

Pour finir, je vous indique que les deux écueils de l'élève yogi sont la paresse et l'excès de zèle (là aussi, il faut tendre vers un équilibre).

Menu d'automne : Tarte de courge butternut et Crumble aux pommes

Je me rattrape en publiant deux recette d'un coup que j'ai faites hier (c'est mon mari chéri qui est gâté...).

Tout d'abord la tarte salée : j'ai choisi la courge butternut (si vous ne savez pas à quoi cela ressemble, faites un tour sur le site blogbio qui a consacré un article entier aux courges en tous genres), je ne l'avais jamais cuisiné et sa forme sympathique m'a plue quand je l'ai vue chez mon petit producteur normand la semaine dernière (et puis, last but not least, j'avais terriblement envie de découper une courge sans risquer un doigt à chaque fois - le potimarron ne se laisse pas découper sans résister).

Pour 4 personnes, il faut :


- une courge butternut


- 10 cl de lait d'avoine


- 2 oeufs


- facultatif : du gruyère rapé (pour les gourmands)


- sel, poivre


Peler et couper la courge en morceaux en ôtant les graines (pratique : elles sont regroupées dans la partie inférieure de la courge). Faire cuire la courge une vingtaine de minutes à l'étouffée (avec un fond d'eau tout de même sinon cela a tendance à brûler).


Pour la pâte, j'ai repris la recette de Laurence Salomon que j'avais déjà utilisée pour la tarte carottes-tomme de Savoie. Donc pendant que la courge cuit doucement, préparez la pâte à tarte.


Mixez ensuite la courge, le lait d'avoine et les oeufs (et évidemment le fromage si vous en mettez). Salez et poivrez.


Abaissez la pâte dans un moule (j'ai pris un moule rectangulaire pour changer) et versez dessus l'appareil (non, pas le blender !! l'appareil est le nom technique donné à une préparation).


Enfournez pour trois quarts d'heure environ à 180°c (four préchauffé, cela va sans dire).


Servir avec une bonne salade verte ou bien, par exemple, des carottes découpées grâce au rouet.



Pour le dessert, j'ai réalisé un crumble mais je voulais quelque chose de croustillant (mon mari chéri adoooore les barres chocolatées Sundy). J'ai donc remplacé la traditionnelle farine par des flocons de riz. Et puisque je limite l'utilisation du beurre au maximum (en tout cas, jamais de beurre cuit), j'ai remplacé celui-ci par de la purée d'amandes blanches (disponible en magasin bio sous la marque Hervé).


Voici le résultat :



Pour 4 personnes :

- 4 pommes (Reines des reinettes pour moi)

- 100 g de flocons de riz

- 40 g de sucre rapadura

- 2 cuillères à soupe de purée d'amandes blanches

Dans un bol, mélangez les ingrédients secs ensemble : flocons de riz et sucre. Puis "sablez" en ajoutant la purée d'amandes.

Pelez, épépinez et découpez les pommes en petits morceaux. Mettre les morceaux dans un ramequin ou une verrine (les miennes - Bodum - vont au four mais attention ce n'est pas le cas pour toutes !). Saupoudrez de pâte à crumble.

Cuire au four à 180°c pendant une demi-heure environ (les pommes doivent être moelleuses mais elles se tiennent).

A déguster par exemple avec un yoghourt nature "maison" (pour rester dans l'idée du repas sain) ou avec une boule de glace vanille (pour les irréductibles).

PS : le sucre rapadura est du sucre intégral (meilleur pour la santé - tous les éléments sont conservés - mais son goût puissant peut dérouter la première fois) obtenu en rapant (d'où son nom) du jus de canne déshydraté. Une fois qu'on y a goûté, on trouve le sucre "classique" insipide (même mon père, qui pourtant a tendance à rejeter en bloc tout ce qui est estampillé bio ou naturel, l'utilise depuis plusieurs années pour sucrer son fromage blanc quotidien).

NB : on peut ajouter de la cannelle en poudre au mélange sec (mais bon, personnellement, je n'aime pas la cannelle...)


mercredi 7 novembre 2007

Cours de cuisine de Laurence Salomon

Cela fait un petit bout de temps que je n'ai pas publié de billet : vacances et révisions en sont les principaux responsables. Mais je vais me rattraper, promis.

Il y a dix jours je suis allée au salon Cuisinez ! au Caroussel du Louvre (j'avais eu des invitations lorsque j'ai acheté mon rice-cooker - et oui, j'ai finalement fait l'acquisition de cet objet dont mon amie Julie, Shangaïenne, m'a plusieurs fois vanté les mérites) et j'ai suivi le cours de cuisine de Laurence Salomon (je n'y étais allée que pour ça et dire que j'ai failli ne pas pouvoir y assister - merci Senga alias Agnès !). J'ai d'ailleurs fait la connaissance d'une autre célèbre blogueuse : Mercotte (venue sans ses macarons).

Avec la chef du restaurant Nature et Saveur, nous avons réalisé des "galettes de sarrasin fraîchement moulu aux algues dulce et potimarron, accompagnée de purée de lentilles corail, graines germées, le tout nappé de crème de sésame acidulé et de gomasio".

J'ai refait la recette à la maison quelques jours plus tard en remplaçant l'algue dulce (que je n'avais pas au frigo) par du kombu royal, c'était divin. Mon mari chéri est en passe d'être converti à la cuisine bio...

Je ne vous donne pas la recette cette fois-ci (pour des raisons de copyright) mais ceux qui viendront dîner à la maison auront le plaisir de la goûter. Ci-joint la photo du plat (sans les graines germées, les miennes n'étant pas prêtes le jour dit).



Laurence Salomon avait accompagné les galettes de légumes crus (bettrave et panais - un cousin de la carotte) coupés l'un en spaguettis, l'autre en volutes grâce à un instrument barbare dénommé "rouet" (non, cela n'a rien à voir avec celui du conte de la Belle au Bois Dormant, si vous voulez voir à quoi la bête ressemble, cliquez ici) dont j'ai fait l'acquisition hier (cher mais "c'est pour la vie" dixit Laurence). Ma cuisine devient un vrai laboratoire : germoir, yaourtière, blender, rice-cooker, rouet... en attendant le cadeau de mariage de mes parents : soit un thermomix soit un four à infra-rouge (je ne sais pas encore lequel me sera le plus utile).