mercredi 9 janvier 2008

Nouvelle année, nouveaux défis

Prise par mes examens du Barreau, j'ai complétement délaissé la cuisine et donc mon blog à la fin de l'année dernière. De retour de vacances, j'ai décidé de reprendre mes expériences culinaires.
Au Maroc, j'ai acheté le premier livre de cuisine traduit en français de Choumicha, "Ch'hiwate Choumicha", qui est d'ailleurs aussi le nom de son émission culinaire quotidienne. Née en 1972, cette fille est en quelque sorte la Julie Andrieu marocaine. Elle a déjà publié 3 recueils de recettes en langue arabe qui ont connu un grand succès. Je vais donc essayer quelques recettes très prochainement.

Quant au yoga, si j'avais emporté mon tapis pendant les vacances, ma bronchite carabinée (doublée de fièvre) la deuxième semaine a eu raison de mon enthousiasme. J'espère me rattraper en janvier : reprise des cours au Centre de Yoga Iyengar de Paris mais aussi dimanche un stage chez Amala sur le travail du bassin et des hanches et le dimanche suivant un stage avec Annie sur le périnée.

lundi 19 novembre 2007

Barre aux flocons d'avoine réconfortante

ça y est : l'hiver est là (un peu en avance même). En ce moment, mon programme est assez monotone : révisions, révisions et encore révisions (je suis admissible à l'examen d'entrée du Barreau, ce n'est pas le moment de flancher) saupoudré de quelques cours de yoga (vivement la fin des grèves que ma pratique puisse s'intensifier).

Quand je passe la journée assise devant mon bureau, j'ai besoin de quelque chose pour me réconforter. Plutôt que d'avaler des biscuits du commerce (le label "bio" ne les rend pas plus équilibrés pour autant !), je préfère réaliser des barres aux céréales et aux fruits secs "maison".


Il y a deux ans, en allant en cours, j'ai découvert une petite boutique - Wanna Juice - qui fait de délicieux smoothies et de très bonnes barres aux céréales. Puisqu'ils ont eu la bonne idée d'inscrire la composition des barres sur l'étiquette de présentation, je me suis dit qu'il fallait que j'essaye d'en faire moi-même. Un jour, en discutant avec le propriétaire j'ai appris que la pâte s'inspirait d'un appareil à scones. Cela n'a fait ni une, ni deux, le lendemain je me lançais... et je ne fut pas deçue : les barres étaient identiques à celles que j'avais l'habitude de déguster.

Voici donc ma recette :

Pour la pâte :
150 g de flocons d'avoine
100 g de farine bise
40 g de sucre de canne
50 g de margarine végétale
1 jaune d'oeuf
150 ml de lait (de vache ou de soja, personellement ce fut la 2e alternative)
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel

Pour les fruits secs, c'est selon ses préférences : pour moi aujourd'hui ce fut amandes (2 poignées hachées grossièrement au robot) et abricots secs (une dizaine coupés en petits morceaux avec une paire de ciseaux). Mais cela aurait pu être : noisettes et raisins secs, ou bien noix et noix de coco....

Préchauffer le four à 220°c
Dans un bol : mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel.
Ajouter le beurre mou coupé en petites lamelles au mélange précédent.
Dans un autre bol : mélanger le lait avec le jaune d'oeuf. Incorporer ensuite progressivement le mélange "sec". Ajouter alors les fruits secs.
Poser une feuille de silicone sur la grille allant au four.

Là, deux options possibles : soit faire des rectangles de pâte de la forme des barres, soit étaler la pâte sur toute la feuille (on découpera le bloc de pâte une fois cuit). Dans la première hypothèse, les barres seront plus dures et donc plus facile à transporter si besoin, dans l'autre les barres auront une consistance moelleuse type cake. C'est donc une question de préférence gustative.

Cuire au four 15 minutes environ, jusqu'à ce que le dessus soit doré.
Laisser refroidir sur la grille.

Déguster avec par exemple un bol de thé et un fruit pour un goûter sain et gourmand.

NB : les barres se conservent quelques jours dans une boîte.


vendredi 9 novembre 2007

Conseils généraux pour les postures debout

Si les postures debout sont très variées, certains aspects techniques ne changent pas. Voici donc quelques points à vérifier :
- montez les rotules
- rentrez le haut du devant des cuisses et en même temps, rentrez le coccyx (créez un défi entre ces deux actions contradictoires - sans que l'une prenne le pas sur l'autre)
- tendez les jambes au maximum : pour cela, ouvrez l'arrière des genoux (en poussant le dessus et le dessous du genou vers l'arrière)
- roulez la pointe des épaules vers l'arrière, descendez les trapèzes puis rentrez les omoplates dans le dos (il y a 3 actions successives)
- ouvrez et montez le sternum, sans projeter les côtes flottantes vers l'avant
- écartez les clavicules l'une de l'autre

Petite précision : à partir de la deuxième année de pratique, les femmes indisposées ne sautent pas pendant les postures debout et font les postures avec deux briques.

L'asana n'est pas une posture que l'on adopte mécaniquement : elle implique un processus conscient afin de tendre vers la symétrie du corps.

Pour finir, je vous indique que les deux écueils de l'élève yogi sont la paresse et l'excès de zèle (là aussi, il faut tendre vers un équilibre).

Menu d'automne : Tarte de courge butternut et Crumble aux pommes

Je me rattrape en publiant deux recette d'un coup que j'ai faites hier (c'est mon mari chéri qui est gâté...).

Tout d'abord la tarte salée : j'ai choisi la courge butternut (si vous ne savez pas à quoi cela ressemble, faites un tour sur le site blogbio qui a consacré un article entier aux courges en tous genres), je ne l'avais jamais cuisiné et sa forme sympathique m'a plue quand je l'ai vue chez mon petit producteur normand la semaine dernière (et puis, last but not least, j'avais terriblement envie de découper une courge sans risquer un doigt à chaque fois - le potimarron ne se laisse pas découper sans résister).

Pour 4 personnes, il faut :


- une courge butternut


- 10 cl de lait d'avoine


- 2 oeufs


- facultatif : du gruyère rapé (pour les gourmands)


- sel, poivre


Peler et couper la courge en morceaux en ôtant les graines (pratique : elles sont regroupées dans la partie inférieure de la courge). Faire cuire la courge une vingtaine de minutes à l'étouffée (avec un fond d'eau tout de même sinon cela a tendance à brûler).


Pour la pâte, j'ai repris la recette de Laurence Salomon que j'avais déjà utilisée pour la tarte carottes-tomme de Savoie. Donc pendant que la courge cuit doucement, préparez la pâte à tarte.


Mixez ensuite la courge, le lait d'avoine et les oeufs (et évidemment le fromage si vous en mettez). Salez et poivrez.


Abaissez la pâte dans un moule (j'ai pris un moule rectangulaire pour changer) et versez dessus l'appareil (non, pas le blender !! l'appareil est le nom technique donné à une préparation).


Enfournez pour trois quarts d'heure environ à 180°c (four préchauffé, cela va sans dire).


Servir avec une bonne salade verte ou bien, par exemple, des carottes découpées grâce au rouet.



Pour le dessert, j'ai réalisé un crumble mais je voulais quelque chose de croustillant (mon mari chéri adoooore les barres chocolatées Sundy). J'ai donc remplacé la traditionnelle farine par des flocons de riz. Et puisque je limite l'utilisation du beurre au maximum (en tout cas, jamais de beurre cuit), j'ai remplacé celui-ci par de la purée d'amandes blanches (disponible en magasin bio sous la marque Hervé).


Voici le résultat :



Pour 4 personnes :

- 4 pommes (Reines des reinettes pour moi)

- 100 g de flocons de riz

- 40 g de sucre rapadura

- 2 cuillères à soupe de purée d'amandes blanches

Dans un bol, mélangez les ingrédients secs ensemble : flocons de riz et sucre. Puis "sablez" en ajoutant la purée d'amandes.

Pelez, épépinez et découpez les pommes en petits morceaux. Mettre les morceaux dans un ramequin ou une verrine (les miennes - Bodum - vont au four mais attention ce n'est pas le cas pour toutes !). Saupoudrez de pâte à crumble.

Cuire au four à 180°c pendant une demi-heure environ (les pommes doivent être moelleuses mais elles se tiennent).

A déguster par exemple avec un yoghourt nature "maison" (pour rester dans l'idée du repas sain) ou avec une boule de glace vanille (pour les irréductibles).

PS : le sucre rapadura est du sucre intégral (meilleur pour la santé - tous les éléments sont conservés - mais son goût puissant peut dérouter la première fois) obtenu en rapant (d'où son nom) du jus de canne déshydraté. Une fois qu'on y a goûté, on trouve le sucre "classique" insipide (même mon père, qui pourtant a tendance à rejeter en bloc tout ce qui est estampillé bio ou naturel, l'utilise depuis plusieurs années pour sucrer son fromage blanc quotidien).

NB : on peut ajouter de la cannelle en poudre au mélange sec (mais bon, personnellement, je n'aime pas la cannelle...)


mercredi 7 novembre 2007

Cours de cuisine de Laurence Salomon

Cela fait un petit bout de temps que je n'ai pas publié de billet : vacances et révisions en sont les principaux responsables. Mais je vais me rattraper, promis.

Il y a dix jours je suis allée au salon Cuisinez ! au Caroussel du Louvre (j'avais eu des invitations lorsque j'ai acheté mon rice-cooker - et oui, j'ai finalement fait l'acquisition de cet objet dont mon amie Julie, Shangaïenne, m'a plusieurs fois vanté les mérites) et j'ai suivi le cours de cuisine de Laurence Salomon (je n'y étais allée que pour ça et dire que j'ai failli ne pas pouvoir y assister - merci Senga alias Agnès !). J'ai d'ailleurs fait la connaissance d'une autre célèbre blogueuse : Mercotte (venue sans ses macarons).

Avec la chef du restaurant Nature et Saveur, nous avons réalisé des "galettes de sarrasin fraîchement moulu aux algues dulce et potimarron, accompagnée de purée de lentilles corail, graines germées, le tout nappé de crème de sésame acidulé et de gomasio".

J'ai refait la recette à la maison quelques jours plus tard en remplaçant l'algue dulce (que je n'avais pas au frigo) par du kombu royal, c'était divin. Mon mari chéri est en passe d'être converti à la cuisine bio...

Je ne vous donne pas la recette cette fois-ci (pour des raisons de copyright) mais ceux qui viendront dîner à la maison auront le plaisir de la goûter. Ci-joint la photo du plat (sans les graines germées, les miennes n'étant pas prêtes le jour dit).



Laurence Salomon avait accompagné les galettes de légumes crus (bettrave et panais - un cousin de la carotte) coupés l'un en spaguettis, l'autre en volutes grâce à un instrument barbare dénommé "rouet" (non, cela n'a rien à voir avec celui du conte de la Belle au Bois Dormant, si vous voulez voir à quoi la bête ressemble, cliquez ici) dont j'ai fait l'acquisition hier (cher mais "c'est pour la vie" dixit Laurence). Ma cuisine devient un vrai laboratoire : germoir, yaourtière, blender, rice-cooker, rouet... en attendant le cadeau de mariage de mes parents : soit un thermomix soit un four à infra-rouge (je ne sais pas encore lequel me sera le plus utile).

mercredi 17 octobre 2007

L'invocation à Patanjali

Après un an de pratique environ, c'est à dire une fois que l'on s'est réellement impliqué dans le yoga, le cours débute par l'invocation à Patanjali.
Après avoir chanté trois fois le "om", comme avant toute invocation, les élèves et le professeur remercient Patanjali.

Pourquoi remercier Patanjali ?
Il existe une tradition en Inde selon laquelle les élèves de yoga remercient leur maître. Or, quand les élèves de B.K.S. Iyengar lui ont demandé comment ils pouvaient le remercier, ce dernier leur a dit de ne pas le remercier mais de remercier Pantajali pour ce qu'il a apporté.

Au fait, qui était Patanjali et qu'a-t-il apporté ?
Patanjali était un sage indien qui a codifié le yoga environ 300 ans avant Jésus-Christ.
Il a apporté la clareté du language grâce à son ouvrage sur la grammaire, mais également la pureté du corps grâce à son ouvrage sur la médecine et enfin il a apporté la sérénité de l'esprit grâce à son ouvrage sur le yoga.

Voici l'invocation (pour ceux, qui comme moi, ont une mémoire visuelle ;-)) :
yogena cittasya padena vacam
malam sarirasya ca vaidyakena
yopakarottam pravaram muninam
patanjalim pranajaliranato'smi
abahu purusakaram
sankha cakrasi dharinam
sahasra sirasam svetam
pranamami patanjalim

ali-om

La première fois que j'ai entendu l'invocation, je n'avais que quelques mois de pratique de yoga et faute de cours de mon niveau, je m'étais retrouvée dans un cours plus avancé. Elle m'a paru très compliquée (étant incapable de traduire un seul mot) et très longue alors qu'en fait elle s'apprend assez rapidement.
Au delà du simple remerciement, je trouve qu'elle permet de se déconnecter totalement du quotidien et d'être véritablement concentré dès la première posture.

mardi 9 octobre 2007

Tarte pavot aux carottes et tomme de montagne

Il y a quelques jours j'avais invité une amie enceinte de plus de 8 mois. Pour ce déjeuner de filles, j'ai donc choisi de cuisiner quelque chose de sain et digeste.

J'ai réalisé une recette de tarte de Laurence Salomon, chef du restaurant "Nature et Saveur" à Annecy, que j'ai accompagné de légumes vapeur (merci P*****) à l'huile d'olive et au gomasio.

Gomasio ??!!!! Pour ceux qui se demandent quel est ce drôle d'ingrédient, le gomasio (du japonais, Goma qui signifie sésame et Shio qui veut dire sel) est un condiment très populaire au Pays du Soleil Levant. Il est constitué de graines de sésame complet légèrement grillées et de sel marin ce qui en fait une excellente source de minéraux et d'oligo-éléments. J'adore ça, j'en mets sur les crudités, les légumes cuits, les céréales...



Mon amie a tellement aimé la tarte qu'elle m'a demandé la recette pour la refaire à son mari. Voici donc la marche à suivre :

Pour la pâte :

150 g de farine de blé T 80 (farine bise)

50 g de petits flocons d'avoine

1 c. à soupe de graines de pavot

3 c. à soupe d'huile d'olive

eau - quelques pincées de sel

Mélanger les ingrédients secs ensemble. Sabler avec l'huile d'olive et ajouter un peu d'eau pour former une boule de pâte. Laisser reposer la pâte une demi-heure à température ambiante.

Pendant ce temps, préparez la garniture :

5 carottes

200 g de tomme (pesée sans la croûte)

4 oeufs

200 ml de lait de soja nature

8 oignons rouges (je n'en avais pas j'ai pris des oignons jaunes, cela marche aussi)

3 cuillères à soupe d'huile d'olive

Peler et couper les carottes en rondelles. Les cuire à l'étouffée dans un peu d'eau ou à la vapeur.

Eplucher et émincer les oignons (attention aux yeux !! Pour éviter d'avoir les yeux qui pleurent, je mets un masque de ski : pas très glamour mais efficace)

Dans une cocotte, sur feu doux, faire revenir les oignons avec l'huile d'olive et quelques pincées de sel.

Dans un robot ou un blender : casser les oeufs entiers, ajouter le lait de soja, la tomme en morceaux et mixer. Ajouter les carottes cuites.

Abaisser la pâte à tarte au rouleau et la mettre dans un moule à tarte. Etaler la fondue d'oignons sur le fond de tarte et verser le mélange carottes-tomme. Saupoudrer de graines de pavot.

Cuire au four préchauffé à 180° pendant une demi-heure.

NB : La tarte est aussi bonne chaude que froide.